Mes préoccupations plastiques se portent sur l'image fixe et se manifestent par le montage numérique, le collage, lʼestampe et la photographie - ces médiums pouvant se croiser à leur tour. Je juxtapose des images, le plus souvent hétéroclites, afin de créer un univers onirique et poétique.
Ni le graphisme, ni la poésie nʼexclue les notions de sens et de fond, cʼest pourquoi mon travail est porté sur lʼacceptation de l'homosexualité dans notre société car bien que les lois aient changées (les homosexuel-le-s ne sont plus considéré-e-s comme malades) il demeure des problèmes en terme dʼégalité des droits (la majorité des citoyens français peut se marier mais une partie nʼy a pas accès), de discriminations et préjugés (le don du sang provenant dʼune personne homosexuelle nʼest pas accepté) et de vie sociale et publique (peur dʼinsultes verbales et physiques, de discrimination au travail, etc).
Aussi, une Hitoire collective qui est malheureusement synonyme de Mémoire sélective (déportation homosexuelle).
Une recherche iconographique est construite et agrémentée à partir de laquelle je détoure, découpe, assemble personnages, formes et couleurs afin de créer mes images ; des images parfois inattendues, engagées ou dʼun simple intérêt pour lʼesthétique.
Concernant le sacré, mes images ciblent lʼemprise religieuse, le mercantilisme et lʼassujettissement des personnes, comme par exemple le collage intitulé Bang avec lequel je questionne lʼicône religieuse et le produit de consommation.
La “mode” fait aussi partie de mon travail, soit dʼune manière “contemplative” (envers les tissus et divers matériaux, les formes et couleurs), soit en jouant avec les codes de la photographie de mode ou de publicité pour ainsi transmettre un message plus critique (cf. dépliant en bas de post) (sur lʼapparence et le superficiel, sur le “fascisme” quʼelle instaure dans la société, sur les clichés, etc...).
Je porte également un regard critique sur les clichés, portant aussi bien sur les hommes que sur les femmes, en essayant dʼen jouer (en utilisant le second degré et lʼhumour par exemple) pour en désamorcer leurs portées car ils nous enferment dans des catégories et des reproductions de schémas radicaux sur ce que “doit être une femme” et ce que “doit être un homme” - sans oublier lʼordre symbolique planant toujours au-dessus de nos têtes.
Cʼest pourquoi avec la série photographique Apple Of Sodom, jʼinterroge la masculinité d'un homme ; en lui faisant porté un corset féminin, est-ce que celui-ci le féminise ou lui renforce-tʼil sa masculinité ?
plus d'informations, des questions ? -> cdric.moasa@gmail.com
dépliant:
-recto plutôt clair
-verso à deux lectures:
1. fétichisme esthétique
2. bleu mortuaire, rouge sang, personnage féminin désincarnée,
le titre de ce collage When Doves Cry
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